Aujourd’hui, je vais vous présenter deux exemples de World Café, dans deux contextes totalement différents :

  • à Singapour pour reconstruire le pays et
  • chez Renault Trucks UK à la suite d’une crise économique.

Singapour

Le World Café à l'échelle d'un pays : l'île de Singapour

Le World Café à l'échelle d'un pays : l'île de Singapour

En 1965, après sa séparation de la Malaisie, l’île de Singapour, avec 4,2 millions d’habitants, a introduit le World Café. Le but était d’engager les leaders du gouvernement et d’autres institutions clés dans les principes et pratiques des organisations apprenantes, et donc faciliter l’émergence de quelque chose de nouveau grâce aux conversations entre ceux qui sont au pouvoir et les autres.

Par exemple, le Ministère de la Défense a organisé un World Café pour explorer cette question : « Comment pouvons-nous faire évoluer notre objectif de celui de la dissuasion à celui de la construction d’une nation ? ».

Les écoles se sont réunies pour réfléchir à une autre question : « Etant donné les besoins changeants de notre pays, que signifie aujourd’hui enseigner ? ».

Selon Tan et Brown, dans « The World Café in Singapore: Creating a Learning Culture Through Dialogue » (2005), le succès de la formule à Singapour réside notamment dans le fait qu’il en émerge une forme de proactivisme, qui défavorise donc le réactivisme auquel on peut être facilement confronté en période de crise.

Renault Trucks

Le World Café pour reconstruire l'optimisme chez Renault Trucks UK

Le World Café pour reconstruire l'optimisme chez Renault Trucks UK

Après la crise de l’industrie automobile à la fin de l’année 2008, Renault Trucks UK a aussi utilisé le World Café, surtout pour maintenir l’optimisme parmi ses salariés.

La question était: « Pensez à un moment où vous vous êtes sentis fiers de faire partie du succès de Renault Trucks ou de votre concession. Que pouvons-nous faire pour accroître ce succès à travers le réseau ? » (Jongeneel et Randall, 2009).

À l’issue du World Café, l’entreprise a été capable d’identifier ses principaux axes d’amélioration pour favoriser son développement et la motivation des salariés.

Non seulement ils ont identifié les thèmes qui importaient le plus aux salariés, mais ces salariés eux-mêmes ont alors intégré leur propre pouvoir d’influence positive dans le changement qui s’opérait dans leur entreprise.

Et vous ? Connaissez-vous d’autres exemples d’organisations qui ont mis en place un World Café ?

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À propos de audreyjammes

Passionnée par le management de l'intelligence collective, je m'intéresse aux nouvelles façons de travailler et de vivre ensemble. Je m'initie à la communication non violente, à la psychologie positive... Je m'intéresse également aux pédagogies alternatives, à l'habitat partagé et bientôt à la permaculture... Enfin, j'aime jouer, lire, voyager et explorer...!

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